À mi-mandat, Dr Oumar Cissé imprime sa vision d’une Rufisque durable et inclusive

Dans la vieille ville où l’histoire croise les enjeux de la modernité, la gouvernance municipale connaît une dynamique nouvelle portée par le maire, Dr Oumar Cissé. À mi-parcours de son mandat, l’édile a organisé, le 19 juillet dernier, un exercice de reddition de comptes inédit : « Jakaarlo ak sunu Maire », tenu sur la place Alé Gaye Diop (ex-Gabard). Une rencontre d’échanges directs entre élus et citoyens, reflet d’une volonté de transparence et de participation citoyenne.

Un plan stratégique aligné sur la Vision Sénégal 2050

Au cœur de cette démarche : le Plan de Développement Urbain Durable (PDUD), feuille de route participative qui oriente les politiques publiques locales. Ses piliers sont clairs : amélioration du cadre de vie, promotion de l’économie locale, résilience face aux vulnérabilités sociales et environnementales. « La participation citoyenne est le socle de notre action publique », a rappelé Dr Cissé, insistant sur l’importance d’espaces de dialogue comme « Jakaarlo ak sunu Maire ».

Assainissement : riposte contre les inondations

La ville de Rufisque, confrontée aux défis du changement climatique et à une topographie difficile, a misé sur une politique proactive en matière d’assainissement. Le Programme d’Assainissement Liquide Municipal (PALM) structure ces efforts avec :

  • La réalisation d’ouvrages à Thiawléne, Darou Rahmane, Gouye Mouride ;

  • La couverture partielle du Canal Bodin et la fermeture sécurisée du canal de la Rue Jules Ferry ;

  • L’élargissement de l’exutoire du Canal de l’Est, limitant les eaux stagnantes en centre-ville ;

  • L’installation de collecteurs à Rouhou Teugue (470 m), Nguendel (120 m), Arafat 4 Extension, avec des extensions prévues à Dar Salam, Fass, et Babou Salam.

Infrastructures et services de base : vers une ville fonctionnelle et accueillante

De nombreux projets emblématiques ont redonné vie à l’espace urbain :

  • La Place Alé Gaye Diop, modernisée, est devenue un lieu de rencontre citoyenne ;

  • La Maison des Arts Khar Mbaye Madiaga, inaugurée avec Nantes, offre un espace culturel d’envergure ;

  • L’éclairage public, avec plus de 2 000 lampes modernes, couvre 25 quartiers et grands axes ;

  • Des projets de voirie à Dangou-Nimzatt, Rue Jules Ferry et Cité Taco visent à fluidifier la mobilité.

Environnement : Rufisque, ville verte et résiliente

Le programme « Rufisque, Ville Verte », en partenariat avec les Eaux et Forêts, a permis :

  • La plantation de centaines d’arbres sur 7,5 km d’axes stratégiques ;

  • La distribution de plants à 20 associations et écoles ;

  • La réhabilitation d’espaces publics verts comme le jardin central.

Santé, éducation, culture : investir dans l’humain

Sur le plan sanitaire, la mairie a investi 34 millions FCFA en équipements médicaux, 20 millions en subventions à l’hôpital public, et 5 millions FCFA issus des indemnités du maire. Côté éducation, 443 étudiants ont reçu 139 millions en bourses, complétés par 145 millions pour des demi-bourses en 2024. La coopération avec Zhoushan (Chine) a permis à 3 étudiants de poursuivre un Master 2.

Dynamique communautaire et inclusion sociale

Le PASIC (Programme d’Appui aux Initiatives Communautaires) a financé 116 quartiers, appuyé 89 groupements de femmes et permis 225 formations locales, pour un montant de 316,45 millions FCFA.

Des ressources humaines modernisées

130 agents ont été reclassés, des primes attribuées aux cadres, les avancements d’échelons régularisés. La mairie a aussi célébré ses retraités et réhabilité l’Hôtel de Ville, marquant un tournant dans la valorisation du service public local.

Cap sur l’avenir : inclusion, emploi et résilience côtière

Trois projets majeurs dessinent l’avenir de Rufisque : une École des Métiers pour la jeunesse, une unité de production pour les femmes, et un programme de protection du littoral contre l’érosion.

En trois ans, Dr Oumar Cissé a imprimé une nouvelle marque de gouvernance à Rufisque, faite de transparence, de participation et d’action. Soutenue par des partenaires stratégiques (Nantes, Dakhla, PACASEN), sa vision fait de la ville une référence de mutation urbaine inclusive. Rufisque, fière de son passé, regarde désormais l’avenir avec confiance.

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