Un drame continue de secouer la caravane politique de Pastef à Mbacké. Ce vendredi matin, un second décès a été confirmé suite à l’accident survenu le 5 novembre dernier sur la route de Darou Nahim. Ce tragique événement met en lumière les risques liés aux mobilisations politiques sur les routes.
Serigne Mbacké Thiam, jeune militant de la Jeunesse Patriotique de Pastef (JPS) à Touba, est décédé à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim après plusieurs jours passés en réanimation. Ce résident du quartier Boffel, engagé dans les activités du parti, était grièvement blessé lors de l’accident. Avec son décès, le bilan humain s’élève désormais à deux morts.
L’accident s’est produit lors d’une caravane organisée par Pastef dans le département de Mbacké. Selon les informations disponibles, plusieurs véhicules étaient impliqués, causant la mort sur le coup d’un jeune homme et faisant plusieurs blessés graves. L’objectif de cette caravane était de mobiliser les militants et sympathisants du parti dans le cadre de ses activités politiques.
Ce drame pose des questions sur la sécurité lors des mobilisations politiques au Sénégal. Les caravanes, souvent caractérisées par des cortèges de véhicules roulant à vive allure, exposent les participants à des risques élevés d’accidents. Ce type d’incident soulève la nécessité pour les partis politiques de mettre en place des dispositifs stricts pour protéger leurs militants.
Alors que Pastef pleure la disparition d’un de ses jeunes membres, cet accident appelle à une réflexion sur les pratiques liées aux déplacements massifs. L’utilisation de caravanes comme outil de mobilisation, bien que populaire, doit impérativement être accompagnée de mesures de sécurité adéquates pour éviter de tels drames.