Changement climatique : un projet de 12,5 milliards FCFA pour restaurer 9 100 hectares et soutenir 169 000 ménages

Un nouveau projet d’adaptation aux changements climatiques a été lancé hier dans la capitale du sud, Ziguinchor. Baptisé AICRM/GIRCA (Adaptation intégrée aux changements climatiques et résilience en Afrique), ce programme d’envergure nationale bénéficie d’un financement de 12,5 milliards de FCFA et ambitionne de transformer durablement les territoires vulnérables à travers huit régions du Sénégal, dont Ziguinchor, Sédhiou, Kaffrine, Louga, Thiès, Diourbel, Fatick et Kaolack.

Lancé officiellement dans la région de Ziguinchor, le projet prévoit la restauration de 9 100 hectares de terres dégradées, le renforcement de la résilience de plus de 169 000 ménages, ainsi que l’implication de 12 500 jeunes dans la lutte contre les effets du changement climatique. Trois axes structurent l’initiative : la préparation aux risques climatiques, la réduction des risques, et leur transfert via des mécanismes durables.

Un projet intégré pour une résilience durable

Le projet s’inscrit dans une logique de développement territorial, tout en favorisant l’accès à l’énergie renouvelable, la restauration des écosystèmes, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il sera mis en œuvre en synergie avec le programme Agrijeunes « Tekki Ndawni », qui coordonnera l’insertion socio-économique des jeunes bénéficiaires.

Un projet salué par les autorités locales

Présent lors du lancement, Alsény Bangoura, adjoint au gouverneur chargé du développement, a souligné l’importance vitale de cette initiative pour la Basse-Casamance :

« Nos écosystèmes sont très fragiles. Les feux de brousse, l’érosion côtière et la salinisation des sols menacent l’équilibre environnemental de notre région. Rien qu’en 2023, plus de 3 000 hectares ont été détruits par les feux de brousse. »

Son collègue, Mor Talla Tine, adjoint du gouverneur, a insisté sur l’intégration des aires marines protégées dans la stratégie de mise en œuvre, appelant à une approche holistique et territorialisée face aux défis climatiques.

De son côté, Talla Guèye, coordonnateur national du programme Agrijeunes, a salué un projet « ambitieux, pertinent, qui prend en compte toutes les dimensions de l’adaptation, de la restauration des sols, de l’ensablement et de la productivité agricole ».

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