Ce samedi 29 mars 2025, l’actualité nationale est marquée par des enjeux économiques, éducatifs et politiques. Entre contestation des accusations du FMI, réformes de l’enseignement supérieur et débats sur la loi d’amnistie, le pays fait face à des décisions majeures.
Dette cachée : Pape Malick Ndour conteste les accusations du FMI
Le ministre des Finances, Pape Malick Ndour, a réagi fermement aux révélations du FMI sur une présumée dette cachée du Sénégal. Il dénonce des chiffres exagérés et assure que le gouvernement maintient une gestion transparente des finances publiques. Selon lui, les obligations financières du pays sont sous contrôle et ne remettent pas en cause la stabilité économique.
Vers une refonte de l’enseignement supérieur : le Sénégal prépare des concertations nationales
Face aux nombreux défis du secteur universitaire, le gouvernement a annoncé des concertations nationales pour repenser l’enseignement supérieur. Objectif : améliorer la qualité des formations, renforcer l’employabilité des diplômés et moderniser les infrastructures académiques. Les acteurs du secteur, étudiants et enseignants, seront invités à participer à ces assises.
La Cour suprême ordonne la levée de l’interdiction de voyage de Mansour Faye
La Cour suprême a rendu son verdict en faveur de Mansour Faye, ordonnant la levée de l’interdiction de sortie du territoire qui lui était imposée. L’ex-ministre contestait cette mesure, la jugeant arbitraire et contraire à ses droits fondamentaux. Cette décision relance les débats sur la justice et les restrictions imposées à certaines figures politiques.
Crise de l’éducation : le G7 dénonce le non-respect des engagements du gouvernement
Les syndicats d’enseignants du G7 expriment leur colère face à l’inaction du gouvernement sur les accords signés. Ils dénoncent le non-paiement des rappels de salaire, le retard dans les recrutements et l’absence de mesures concrètes pour l’amélioration des conditions de travail. Une nouvelle grève n’est pas exclue si aucune solution n’est trouvée.
L’Assemblée nationale examine l’interprétation de la loi d’amnistie le 2 avril
Un débat crucial s’annonce à l’Assemblée nationale avec l’examen de l’interprétation de la loi d’amnistie. Cette loi, qui vise à apaiser le climat politique, soulève des interrogations sur son champ d’application et les bénéficiaires réels. Les députés devront clarifier les critères pour éviter toute polémique et assurer une application juste et transparente.
Un climat tendu mais porteur de changements
Entre tensions politiques, réformes éducatives et défis économiques, le Sénégal traverse une période charnière. Les décisions prises dans les jours à venir seront déterminantes pour l’avenir du pays, notamment en matière de gouvernance, d’éducation et de stabilité sociale.