Le ministère de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales a vigoureusement réagi aux accusations récentes de Tahirou Sarr, candidat du Mouvement Nationaliste, qui a critiqué le système d’état civil du Sénégal, notamment en ce qui concerne l’enregistrement des faits d’état civil des étrangers et la vente d’actes. Dans une déclaration officielle, le ministère a fermement démenti ces allégations et apporté des précisions sur le fonctionnement et la modernisation du système d’état civil sénégalais.
Tahirou Sarr avait récemment dénoncé des pratiques qu’il jugeait frauduleuses, notamment en ce qui concerne la vente d’actes d’état civil et l’enregistrement des étrangers. Le ministère a catégoriquement rejeté ces accusations, précisant que l’enregistrement des naissances, des décès et des mariages est obligatoire pour tous les citoyens, et que ce processus est strictement encadré par la loi sénégalaise. Il a rappelé que la nationalité sénégalaise ne se confère pas automatiquement aux personnes nées sur le sol sénégalais, mais repose sur des critères juridiques précis.
Le ministère a également réfuté l’idée selon laquelle les actes d’état civil seraient vendus. Selon sa déclaration, les registres d’état civil sont sous contrôle judiciaire permanent, et des inspections régulières sont effectuées pour garantir la transparence et la légalité des opérations. En outre, le ministère a souligné que des mesures concrètes ont été prises pour moderniser le système d’état civil, notamment à travers la numérisation de plus de 20 millions d’actes et la mise en place de logiciels sécurisés pour prévenir toute fraude.
Le ministère a conclu en appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques et à la prudence dans les déclarations publiques. Il a rappelé que la diffusion d’informations erronées peut nuire à la cohésion sociale et semer la division, ce qui est contraire aux valeurs fondamentales de solidarité et de paix qui caractérisent le Sénégal. Le gouvernement insiste sur la nécessité de préserver l’unité nationale en évitant la propagation de rumeurs sans fondement.
Cette réponse du ministère vient souligner l’importance de la transparence dans la gestion des affaires publiques et la volonté de l’État de sécuriser les données personnelles des citoyens. À une époque où la digitalisation joue un rôle crucial dans l’efficacité des services publics, la modernisation continue du système d’état civil vise à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions sénégalaises.
Le ministère a ainsi affirmé sa détermination à continuer ses efforts pour garantir la qualité, la transparence et la sécurité des actes d’état civil, tout en rappelant que la justice et l’intégrité sont des principes essentiels de la gouvernance sénégalaise.